Le bilan écologique des énergies

06 janvier 2021

Les calculs des émissions de CO2 utilisés pour définir les normes de rejet sont basés sur l’utilisation directe de l’énergie, c’est-à-dire la combustion du produit.

L’impact des pertes de gaz naturel sur les cycles de production, de transport, de commercialisation

L’industrie gazière n’arrive pas à tenir ses engagements en termes de perte de produit en ce qui concerne les compagnies américaines, ou ne présente pas d’engagement pour certaines compagnies russes et du Moyen-Orient. Quant au biogaz issu de la méthanisation ou des déchets, le parlement européen n’en est qu’à la rédaction des textes pour améliorer la maitrise des pertes. On peut estimer que les pertes sont supérieures à 3% (taux de perte admis par les compagnies américaines). Or 1 kg de gaz naturel produit un effet de serre 28 fois supérieur qu’1 kg de CO2. Il faut donc ajouter environ 60 g eqCO2/Kwh pour le gaz naturel.

La combustion du bois est l’énergie la moins propre en termes d’émission de particule fine.

En zone urbaine ou péri-urbaine, cette énergie contribue fortement à la pollution de l’air ambiant. Son usage devra rester modéré, sinon il faudra le réguler. A titre d’exemple, le bois génère actuellement 90% des particules type PM10 en IdF alors qu’il ne représente que 4% de l’énergie de chauffage consommée.

La conversion du fioul vers le Biofioul améliorer le bilan carbone de ce combustible.

Il y a 2 effets à cette amélioration : le premier concerne le fait de brûler un produit qui a capté du CO2. Le bilan de cette combustion est neutre. Le deuxième est la consommation d’énergie nécessaire par kwh d’énergie produit in fine. La production d’EMHV génère 2,2kwh d’énergie pour 1kwh consommé, alors que le cycle de production de produit pétrolier génère 0.8kwh pour 1kwh consommé. L’effet sur les émissions totales conduit à une baisse sensible des émissions de CO2.